Chronique de Karak — CIVITAS 1/2024–2025

Alors que les jours se rac­cour­cis­sent, que l’obscurité pro­gresse, que le froid mor­dant com­mence à nous saisir et qu’aux dires de cer­tains, die Toten reit­en schnell en ce début novem­bre, il sem­blerait que la lumière nous aban­donne et que le dés­espoir nous gagne. Que les loin­tains jours de lumière sont bel et bien der­rière nous.  Que nous allons subir l’hiver sans encore en vivre les fastes et la magie, l’esprit de Noël n’étant pour l’heure matéri­al­isé que dans cer­taines enseignes où de faux pères Noël bedonnants pren­dront tout soudain la place du grand Saint Nico­las d’an­tan. Tan­dis que les petits lutins ont d’ores déjà été rem­placés par des tra­vailleurs ouïghours au béné­fice de mesures d’insertion pro­fes­sion­nelle (très) immer­sives…  Les jours passent, la nos­tal­gie se répand partout, ou presque. Oui, car en ces temps où le com­mun des mor­tels s’a­ban­donne aux tour­ments de la dépres­sion saison­nière, si si il paraît que cela existe, le Sarinien, lui trépigne d’impatience quand octo­bre et novem­bre survi­en­nent! L’un se réjouit de sor­tir du plac­ard son hiver­nal pale­tot qui aus­si deve­nait idéal, l’autre ne pense qu’à arbor­er sa toque de four­rure là où se pâme son féal en songeant au tweed de sa veste. L’élégance étant égale­ment l’apanage de la Sarini­enne, ces dernières ne sont pas en reste : écharpes, man­teaux et Tra­cht­en­jack­en jail­lis­sent des tiroirs, répon­dant avec panache aux pre­mières fraîcheurs!  Quant à ceux que le poids des lainages rebute, ils se réjouis­sent toute­fois des bonnes soirées au coin du feu qui s’annoncent!  Mais au delà des vains exer­ci­ces de style ves­ti­men­taire et des pro­jets de soirées sans lende­main, un meilleur remède con­tre le froid et l’obscurité rassem­ble la cohorte sarini­enne ! Vous l’aurez dev­iné, il s’agit du Stamm heb­do­madaire ! Qu’il soit cul­turel, chaleureux, ren­ver­sé ou tout sim­ple­ment ren­ver­sant, il nous accorde une relâche salu­taire au milieu d’éprouvantes semaines académiques.  D’autant plus que le comité en place a pris soin de nous con­coc­ter un semes­tre aux petits oignons, rien de tel en effet qu’un plat bien mijoté pour se pré­mu­nir des rigueurs de l’hiver. Plus qu’un plat, il s’agit d’un véri­ta­ble menu où tous les goûts se trou­vèrent sat­is­faits. Tous en effet appré­cièrent le tra­di­tion­nel apéri­tif d’automne et rirent devant les intrigues mythologiques que nous con­ta Nopoléon, seuls les Valaisans ne se trou­vèrent pas dépaysés bien sûr!  Com­ment ne pas men­tion­ner égale­ment notre Kram­bam­bu­li, au cours duquel nos druides au long cours nous con­coc­tèrent la fameuse potion mag­ique, seul breuvage socié­taire per­me­t­tant de con­som­mer cinq fruits par jour. Qui a dit que les Sariniens ne pre­naient pas suff­isam­ment soin de leur san­té? En aparté, il faut men­tion­ner que nous faisons ce que tous les médecins pré­conisent : boire, même quand la soif n’y est pas!  Mais le Sarinien ne s’hydrate pas que de bière… Sur un plan plus spir­ituel nous eûmes égale­ment l’honneur et le priv­ilège de recevoir par­mi nous Mgr Morerod v/o Aquino qui vint à nous pour nous éclair­er sur les mys­tères de l’épiscopat et le sens de sa mis­sion. De même, en plus de sat­is­faire aux besoins de nos âmes et de nos gosiers, notre Prési­dent Wag­n­er pourvut égale­ment aux néces­sités de l’esprit au moyen d’une pas­sion­nante con­férence, dont l’intervenant ne fut autre que notre cher Ancien, le Pr Pichon­naz v/o Tryphon. Ce dernier nous présen­ta le rôle que joue l’Euro­pean Law Insti­tute, dont il est le Prési­dent, dans un monde con­fron­té à de nom­breuses évo­lu­tions juridiques de tout ordre.  Sur un plan plus fes­tif, nous eûmes égale­ment la chance de par­ticiper à une Kreuzkneipe aux côtés de la Teu­to­nia et de la Ludovi­cia, notre société amie à Augs­burg. Cette dernière était en effet venue nous vis­iter sur la place de Fri­bourg, cela nous don­na bien sûr l’occasion de fes­toy­er ensem­ble et d’approfondir les liens unis­sant nos deux sec­tions!  À l’évocation d’une pre­mière moitié de semes­tre où rival­isèrent ain­si chants et mots d’esprit, com­ment ne pas être ras­suré quant aux deux mois à venir? Nul doute que l’esprit Sarinien et les ver­tus qui en découlent sauront nous main­tenir dans la joie et la sérénité dans l’attente des réjouis­sances de la Saint-Nico­las!  SSF! Hen­ri Jol­liet v/o Karak 

Chronique de Cartouche — Civitas 3/2020–2021

PARTOUT À DIX !  Nous sommes en 2021 après Jésus-Christ. Toute la Nuithonie est occupée par la pandémie … Toute? Non! Une société peu­plée d’irréductibles Sariniens résiste encore et tou­jours à l’envahisseur. Mal­gré les fer­me­tures des tav­ernes et les restric­tions dra­coni­ennes posées par Coro­n­avirus, la chef du vil­lage fraîche­ment élue Gala-ix, assistée de sa con­se­nior Calami­ty Jane-ixix et son FM Flix-Flak­ix, a su main­tenir la société à flot. Se retrou­vant néan­moins SSF! (sans stamm fixe!), les Sariniens ont eu la chance d’être chaleureuse­ment recueil­lis par Bone­m­ine et son «Fuchs-de-mai­­son» Rap­por­tix qui – dans le respect total de la légal­ité bien évidem­ment – leur ont offert le vivre et le cou­vert. Une cer­voise … Puis une deux­ième … Puis l’amphore en entier! Qu’il était bon de revivre un peu … Lorsque la soirée touchait à sa fin, tan­dis que la plu­part des Sariniens regag­naient leurs pénates, les plus téméraires se rendaient au carnotzet des Goths de l’Alemannia pour boire la corne de trop qu’ils regret­teraient inéluctable­ment le lende­main. Alors que nous déplo­ri­ons l’absence du tra­di­tion­nel ban­quet de la St-Nico­las et l’exil de nos Sages, notre druide Tac-ô-tacix est par­ti cueil­lir quelques baies dans la val­lée du Got­téron afin de pré­par­er sa légendaire potion kram­bam­bulique. Afin d’accompagner cet élixir fer­men­té, notre vénérable Her­cule, présent lors de la céré­monie, nous a généreuse­ment dis­tribué de déli­cieux Panis mel­li­tus. La divinité Neme­sis s’est égale­ment man­i­festée en direct de l’Olympe afin de nous expos­er les mag­nif­i­cences du plurilin­guisme en Helvétie qui mêle langues latines et dialectes bar­bares. Ces petits stamms spo­radiques sont ain­si devenus la Torche qui gar­da la Sarinia au chaud tout au long de cette péri­ode de froid et d’isolement. Et plus la vie autour de nous s’amenuisait, plus notre ray­on­nant vil­lage gran­dis­sait. En effet, la Sarinia a su ten­dre la main aux gens, peut-être à un moment où ils ne pou­vaient pas, où ils étaient seuls chez eux, et cela a d’abord don­né lieu à de belles ren­con­tres, mais surtout à la venue de V nou­veaux füch­ses très promet­teurs: Gaelix, Isaacix, Paule-Fleurix, Tanix et Yoan­nix – de quoi remet­tre un peu de fête en nos coeurs. Avec l’arrivée des beaux jours en Nuithonie [n.d.l.r : oxy­more], quelques «spon­tan» stamms en plein air furent organ­isés au sein de la Basse-ville. Une expédi­tion périlleuse a égale­ment été plan­i­fiée prochaine­ment à Bur­­gus-Sanc­­tus-Petrus situé dans la val­lée Pen­nine afin d’y par­courir tous les recoins du paysage panoramix. Comme toute bonne épopée, la journée se ter­min­era avec un grand ban­quet, quelques san­gliers et de la cer­voise (avec retenue). Car sachez tous que l’alcool bu sans mod­éra­tion est le père de tous les vices … Farpaite­ment! FIN de l’épisode Ludovic Lore­tan v/o Cartouchix

Chronique de Cartouche — Civitas 1/2021–2022

La Tirade d’été Chroniqueur Fuchs  La…La Sarinia… heu… se…se porte bien…  Cyra­no de Burscher­ac                                                                                             Très. Chroniqueur Fuchs Ha ! Cyra­no de Burscher­ac            C’est tout ? …   Chroniqueur Fuchs                                          Mais… Cyra­no de Burscher­ac                                                             Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! On pou­vait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme… Divers évène­ment, – par exem­ple, voici : Agres­sif : « Fuchs ! Les stamms ont finale­ment repris ; Aigle noir 20 heures, venez faire le ser­vice ! » Ami­cal : « Une blonde, un verre de rouge un pastis ? Pour boire, faites-vous fab­ri­quer un bachou. » Descrip­tif : « 8 Burschen et 8 fuch­ses en tout. Que dis-je, huit Burschen ? … un de plus au salon ! » Curieux : « Com­ment ? Ce Bursch est-il Ascalon ? Au Maibum­mel par­di ! Un charia-ge mar­quant. Sans doute de l’année, le meilleur évèn’ment. » Gra­cieux : « Remer­cions d’ailleurs, Divi­no Qui chaque print­emps place la barre plus haut, Assisté des Fuch­ses, de l’aube au cré­pus­cule. Ren­dons grâce égale­ment, à notre cher Her­cule, A notre belle anci­enne, a nos pré­cieux Anciens Tou­jours de bon con­seil, véri­ta­ble sou­tien. » Tru­cu­lent : « Le Comité, Gala en tête, A su nous régaler, un semes­tre de fête ! Une virée en Valais où s’égare Rap­port L’auberge retournée, des sou­venirs en or ! » Prévenant : « trois cas­quettes furent déflorées Descen­dues d’un trait… aus­sitôt remon­tées… Qu’on soit Fuchs ou Ancien, buvez mod­éré­ment Aucun n’est à l’abris, d’un fâcheux acci­dent. » Ten­dre : « Belfort, Cicéron ain­si que Nemo furent tout guilleret d’obtenir leur vul­go. » Pédant : « La pre­mière société qui proclame l’intégration à part entière des femmes. » Cav­a­lier : « Un Neu­ro souhaite nous provo­quer ? Ascalon, Duren­dal, restez donc bien rangés, Ne croi­sons pas le fer, c’est un duel bachique, Il serait désolant de finir dans le Blick… » Empha­tique : « Aucun FM ne peut, Fuch­sten­stall, Gou­vern­er décem­ment, excep­té de Mes­tral ! » Dra­ma­tique : « Sarinia, c’était mieux avant ! » Admi­ratif : « Les act­ifs sont très accueil­lants. » Lyrique : « Met­tons tou­jours les cœurs en fête ! » Naïf : « Le local, quand est-ce que l’on l’achète ? » Respectueux : « Cher Bursch, je bois en ton hon­neur Per­me­ts-moi donc de te dédi­er cette fleur. » Cam­pag­nard : « Hé, tecol’, viens donc boire un godet ! Une car­doch’ ? Chindâ ! Quest-ce c’est bon d’êtr’ Dzodzet ! » Mil­i­taire : « Sortez les Fläuse et les rapières ! » Pra­tique : « Un kreuz à G’nève ? En voilà une pre­mière… Un stamm salévien, pour faire con­nais­sance, Dans un parc per­ché, vrai moment de plai­sance. » Enfin par­o­di­ant Gala en un san­glot : « Cinq CB, un semes­tre, en voilà du boulot… » – Voilà ce que, mon cher, vous m’auriez répon­du Si vous aviez un peu de let­tres et ver­tu Mais ver­tu, le plus lam­en­ta­ble des êtres, Vous n’en eûtes jamais un atome, et de let­tres, Vous n’avez que les cinq qui for­ment le mot : FUCHS ! Il est temps de finir, il manque une rime en uchs… Au plaisir de vous voir, en Stamm, Kneipe ou Messe, Que Dieu vous garde, Sarinia Ser­e­nat Frontes ! (A la fin de l’envoi…) Ludovic Lore­tan v/o Cartouche

Chronique de Cartouche — Civitas 2/2021–2022

“Gour­mand à cro­quer !” Ce semes­tre, j’ai décidé de m’aventurer pour vous dans la poé­tique bour­gade de Fri­bourg afin d’y décou­vrir les délices “sauces et ter­res” du restau­rant qui a fait couler l’encre de plus d’une car­touche : Le Sarinia. L’Equipe : La brigade est cha­peautée toquée d’une chef.fe.x de cui­sine dont la bonne mine n’a d’égale que son amour pour la nour­ri­t­ure, inclu­sive soit-elle. Ayant mis les petits plats dans les grands, son menu de sai­son, bien que très copieux, fut un véri­ta­ble régal. À ses côtés se trou­vait pre­mière­ment un pre­mier sous-chef promet­teur, qui hélas ne fit pas (asca)long feu. Devant au pre­mier chef le rem­plac­er, un sec­ond pre­mier sec­ond aux airs messian­iques se dévoua et repris son rang avec brio. Quant au Maître d’hôtel — qui me lira peut-être — celle-ci a assuré un ser­vice sans faute en par­venant à recruter une pléi­ade de nou­veaux serveurs d’exception (9). Atteignant ain­si un effec­tif de 43 mem­bres, dont une galam­ment élue au CC, nous ne pou­vons que joyeuse­ment con­stater que la cui­sine se porte à mer­veille. L’Endroit : Alors que le restau­rant ouvrait à peine ses portes, une pre­mière embûche survint : inca­pable de trou­ver son lieu ! En effet, depuis la crise san­i­taire de 2020 et tout le bruit autour du COVID, cer­tains, révoltés de tout ce vacarme (ci-après : « anti-vac ») et las qu’on leur demande le passe partout, sug­gérèrent qu’on troque le stand­ing de l’Aigle Noir pour un ser­vice chez l’habitant, à défaut d’un carnotzet. Demeu­rant un moment indé­cis, les sariniens, après plusieurs décis se décidèrent : ils allaient scinder les évène­ments du semes­tre. Car au final, qu’importe le lieu, pourvu qu’on ait stamm, n’est-ce pas ? Le Menu : À peine avions-nous fini de digér­er la céré­monie de clô­ture du 125e orchestré par les grands chefs de Chez Rubin, que notre grand voy­age gas­tronomique débu­tait. Après le tra­di­tion­nel verre de bien­v­enue, nous avons pu en préam­bule, nous délecter d’un plat typ­ique de la région fri­bour­geoise : l’emblématique fon­due moitié-moitié (½ sarinien, ½ grévirien, le tout généreuse­ment arrosé de blanc). N’en déplaise aux puristes du fro­mage unique, cette recette don­na lieu à une resplendis­sante MISE EN BOUCHE. Puis arri­va l’automne et son indis­so­cia­ble APERITIF : un plat des plus hétéro­clites à base de toasts, incor­po­rant habile­ment les saveurs, tant anci­ennes qu’actives. En guise d’HORS‑D’OEUVRE, la cuisinière en chef qui, rap­pelons-le est valaisanne, nous a fait décou­vrir — en toute sim­plic­ité — une spé­cial­ité de chez elle : la Brisolée. Accom­pa­g­né de la dive bouteille (Valais oblige), ce plat fut aus­si char­mant que radieux. Lorsqu’arriva le POTAGE façon « socié­taire » – curieuse con­coc­tion froide com­posée de malt, hou­blon lev­ure et eau – les con­vives, adeptes de la renom­mée « Potage­cup », décidèrent de tous s’affronter en duel. Répon­dant du tac au tac à cet affront l’un d’eux parvint sans effort à rem­porter la coupe. Quant à L’ENTRÉE, celle-ci fut par­ti­c­ulière­ment ren­ver­sante ! Entière­ment pré­paré par les petites mains au ser­vice, ce mets ambrosien aux par­fums gré­­co-romains n’eut aucun mal à met­tre nos papilles en éveil. Nous faisant grasse [sic] de l’onctueuse bièraubeurre, cette mix­tion de polynectare et de philtre d’amour fut un déli­cieux moment de détente pour le palais – à défaut de l’avoir été pour le foie… Le PREMIER PLAT, quoique plus patri­o­tique, nous a tout de même fait voy­ager : il s’agissait d’une escapade à la zuri­choise façon Ori­on – de quoi bien se faire péter la cein­ture. L’irréprochable cui­sine étoilée n’a eu d’égal que l’accueil qui nous a été réservé par les cuistot(o)s. Une fois s’être gorgés d’amitié et de nou­velles ren­con­tres, nous avons vertueuse­ment enchainé avec le DEUXIÈME PLAT. Con­coc­té par notre aumônier descen­du de son église sur la colline pour l’occasion, celui-ci s’est dévoué corps et âme. Spé­cial­ité à base de foi, la présen­ta­tion était de toute richesse, sans pour autant tomber dans l’étouffe-chrétien. Mais trêve de nour­ri­t­ure spir­ituelle, place au FROMAGE ! L’air froid fri­bour­geois com­mençant à guet­ter nos tablées, la chef — infidèle tant au gruyère qu’au vacherin –nous servit son incon­tourn­able raclette. Issue tout droit des fours ruti­lants de l’Abbaye de St-Mau­rice, nos estom­acs furent vite mis au chaud. Quant à nos cœurs, ceux-ci furent mis en fête par l’égayante hos­pi­tal­ité de nos hôtes agau­niens. Ayant tous gardé la fameuse “petite place” pour le DESSERT, nous pûmes sans ver­gogne nous repaître de l’esculent entremets trilogique de la Saint- Nico­las Aslan. Bercés par des chants de mess­es d’une beauté édénique, nous fluc­tu­ions entre fuch­si­fi­ca­tion solen­nelle et vaude­ville west­ern­ien. Cerise sur le gâteau, nous assistâmes à la pro­mo­tion d’un de nos serveurs, acclamé par un ton­nerre d’applaudissements et une hémor­ragie de bon­heur ! Le CAFE fut placé sous le signe de la cour­toisie & du savoir-vivre. Le par­tic­ulé Dauphin de l’Etiquette, présent pour l’occasion, nous inculqua les usages du monde et l’art de la table.Désor­mais éru­dit en la matière, nous remîmes le cou­vert. Je ne m’attarderais pas sur le DIGESTIF, mys­térieuse bois­son druidique dont la teneur en alcool n’aide pas quant à sa pronon­ci­a­tion. Kr..Kroma…Krambali…boulyne…Bref, pas­sons ! Ras­sas­iés, cer­tains virèrent au vert lorsque le chef, dans un élan de cui­sine fusion, appor­ta d’immiscibles MIGNARDISES : panier de vau­dois­eries hel­ve­­tio-zofin­gi­en­nes recou­vertes d’une sauce blanche mai­son. Mélange à pre­mière vue indi­geste, une bouchée suf­fit pour faire dis­paraître l’appréhension et laiss­er place au plaisir goû­tu du fruit défendu. Cette fois-ci repu, son­na l’heure de L’ADDITION, du coup de fusil, de la douloureuse. Quelle ne fut pas ma sur­prise lorsque l’on m’annonça qu’une âme char­i­ta­ble avait offert ce repas hér­culéen. Une généreuse mécène, dénom­mée Anci­enne, que j’aimerais remerci­er, de son intariss­able bien­veil­lance et de son inces­sant sou­tien. Attristé d’apprendre que le restau­rant itinérant fer­merait pen­dant l’hiver, on m’annonça qu’un chef dou­ble­ment étoilé reprendrait le flam­beau dès la sai­son nou­velle. Bien que cer­tains amis râlèrent quant à la fer­me­ture de l’unique Aigle Noir, le Six Hérons lui suc­cédera le temps de l’intersemestre. Je souhaite tout plein de suc­cès et de courage au prochain cor­­don-bleu ain­si qu’à sa troupe, car après un tel fes­tin, il y aura du pain sur En savoir plus surChronique de Car­touche — Civ­i­tas 2/2021–2022[…]

Chronique de Pléiades — Civitas 3/2021–2022

Quel début d’année 2022 pour la Sarinia! Attrapez une petite madeleine au vol, plongez-la dans un thé au tilleul, et lais­sez-vous envahir par les sou­venirs de ces quelques pre­miers mois mou­ve­men­tés… Riche en activ­ités, l’inter-semestre s’est déroulé sous le signe du jeu: énigmes, tournoi Mario Kart, Laser game et jeux de société, ces petites ani­ma­tions nous ont per­mis de partager de rich­es instants d’amitié et ont su garder nos infati­ga­bles gosiers humec­tés de bières et d’hydromels! Le début offi­ciel du semes­tre a démar­ré avec notre tra­di­tion­nelle Kneipe d’ouverture à l’Aigle Noir, sans masque ni QR code. Nos bonnes vieilles habi­tudes sont rev­enues au galop; en effet, toute cette lib­erté nous a fait fes­toy­er jusqu’à pas d’heure, réveil­lant tout le quarti­er au son des élé­gants chants sariniens (mal­gré les nom­breux silen­ci­um ton­nés par notre «nou­veau» prési­dent). Heureuse­ment que la ver­tu s’est rapi­de­ment invitée à nos tables afin de repren­dre ses droits! À coup de duels bachiques, ter­ras­sant l’imbattable Tac_Ø_taC pour sauver sa Princesse Passep­a­rtout, notre cher Cicéron a obtenu sa troisième couleur! Il ne faudrait pas oubli­er la couleur blanche, elle est aus­si présente sur nos bands. La sci­ence a spé­ciale­ment été mise à l’honneur en ce début d’année. Qua­tre bil­lets sont à la carte de ce nou­veau semes­tre: ceux de Nemo, Cicéron, Ascalon et Aslan. C’est ain­si que notre Fuchs­ma­jor a inau­guré l’exercice avec un thème explosif: la syn­thèse d’une molécule inter­venant dans le fonc­tion­nement d’un proces­sus enzy­ma­tique (san­té). Ses expli­ca­tions nous ont ramenées à nos ten­dres années de col­lège, lorsque, avachis sur nos chais­es de jeunes élèves, nous suiv­ions – non sans peine – de pas­sion­nants cours de chimie. Toute­fois, après quelques liaisons cova­lentes et ion­iques, cer­tains d’entre nous ont préféré s’atteler à une sci­ence bien plus dure: celle de l’évaporation œsophagi­en­ne d’une solu­tion ethanolo­hu­mu­lone isomérisée, plus com­muné­ment nom­mée «descente de bière». Tou­jours sous le signe de la sci­ence (mais aus­si celui de la ver­tu), le fameux sémi­naire des cadres et des can­di­dats nous a per­mis de décou­vrir l’existence d’un pro­gramme de base, mais aus­si d’approfondir nos con­nais­sances sur l’histoire de la SES. Mal­gré le manque de bois­son durant tout un après-midi (les füchse se retrou­vèrent assoif­fés), les présen­ta­tions se sont suc­cédé à toute vitesse, grâce à la qual­ité des inter­venants. Un grand mer­ci à Bone­m­ine, Torkel, Man­dark, Berlioz, Gala et Partout!  Bran­dis­sant nos couleurs le 23 mars, le Swiss Couleur Day a fait ray­on­ner les dif­férentes sec­tions dans toute l’Université et nous n’avons bien évidem­ment pas oublié de nous hydrater cor­recte­ment par ces tem­péra­tures annonçant l’été! Finale­ment, nous nous sommes déplacés jusqu’à Berne pour vis­iter le Schützen­mu­se­um et manger quelques Piz­zas, pour finir notre folle aven­ture au stamm de la Berch­toldia. Ain­si, nous pour­rions résumer notre début de semes­tre par la phrase suiv­ante: Enivrez-vous, tout en gar­dant la sci­ence et la ver­tu auprès de vous! Tania Balzari­ni v/o Pléiades

Chronique de Haïku — Civitas 2/2022–2023

Vous allez trou­ver ici un petit résumé de tout notre semes­tre d’automne 2022, qui fût, à n’en pas douter, très riche. Que ce soit en mem­bres, en bil­lets ou en bière, nous n’avons man­qué de rien (surtout en ter­mes de bil­lets qui furent presque aus­si fréquents que les bières). Nous avons égale­ment eu un semes­tre guidé par les tra­jets qua­si­ment heb­do­madaires vers d’autres sociétés. Ale­man­nia, Neu-Roma­­nia, Leon­i­na, Agau­nia, Gre­viria, même Zofin­gue et d’autres nous ont tous accueil­lis chaleureuse­ment dans leurs Stamms. Un de nos pre­miers événe­ments du semes­tre a d’ailleurs été la Kneipe chez nos jeunes amis bul­lois, où l’un de nos mem­bres a voulu leur appren­dre pourquoi il faut tou­jours garder ses affaires sous sur­veil­lance. C’était édu­catif évidem­ment. Suite à cela, le senior AscalonX accom­pa­g­né de AslanXX et CicéronFM ont offi­cielle­ment ouvert le semes­tre, ce qui a lancé une vague de sig­na­tures assez con­séquente, puisque ce n’est pas moins de huit nou­veaux mem­bres que nous avons accueil­lis cet automne. Il faut dire que le Stamm bien­v­enue a bien fonc­tion­né. Cha­cun a pris le temps de bien réfléchir avant de s’engager, ce qui ne nous laisse que des nou­veaux mem­bres engagés. Ain­si, à l’apéri­tif d’automne, nous avons pu assis­ter aux pre­mières Fuch­si­fi­ca­tions, celles de Lae­ta, Nar­cis­sa et Vin­ci. Ça a aus­si été l’occasion de dis­cuter avec nos Anciens, vieux et moins vieux, autour de quelques ver­res, tout en faisant atten­tion à ne rien laiss­er tomber dans les escaliers. S’en est suivi le Kram­bam­bu­li de notre société, durant lequel se sont faits fuch­si­fi­er Alain et Névé. Durant la soirée, une Fuch­sen­révo­lu­tion nous a tous fait pass­er un super moment col­oré d’amitié. Comme Car­los était en retard, il ne s’est fait fuch­si­fi­er qu’au Stamm suiv­ant. S’en sont suiv­ies une bonne et une mau­vaise nou­velle; tout d’abord, comme le veut la tra­di­tion, ce sont trois fiers Sariniens qui ont occupé le podi­um de la Bier­cup activ­i­ti­enne. Mais nous avons à peine eu le temps de prof­iter de cette vic­toire qu’il y eut un drame; l’armée nous enl­e­va notre prési­dent. Durant le Stamm ren­ver­sé, les Burschen ten­tèrent de le retrou­ver sous le com­man­de­ment d’Aslan en mangeant des piments, mais ce ne fut pas assez. Heureuse­ment, Ascalon fut de retour à temps pour la Saint-Nico­las et subir les coups du Père fou­et­tard, comme d’autres. Durant cette soirée, nous avons pu assis­ter à la Fuch­si­fi­cac­tion de Syl­vain ain­si qu’aux Burschi­fi­ca­tions de Walkyrie, Poppin’s et Cincin­na­tus. Finale­ment, nous avons clos le semes­tre le cœur rem­pli de bons sou­venirs, en accueil­lant (encore) un nou­veau Fuchs, Nico­las. Le Fuch­sen­stall a voulu remerci­er le comité sor­tant pour leur tra­vail en leur offrant de mag­nifiques boucliers en car­ton aux couleurs sarini­ennes. Puis ça a été le moment de laiss­er la place au nou­veau comité: AslanX, Poppin’sXX et WalkyrieFM. C’est donc avec un très bon bilan de fin d’année 2022 que nous nous lancerons bien­tôt dans un nou­veau semes­tre, en espérant qu’il soit aus­si riche que le précé­dent. Ludi­vine Penseyres v/o Haïku

Chronique de Haïku — Civitas 3/2022–2023

Ce début de semes­tre a été pour nous Sariniens aus­si intéres­sant qu’amusant. Après la clô­ture du semes­tre d’automne dernier, c’est le pro­gramme de notre Ferienkomis­sar Bal­dur qui a été lancé. Chaque semaine, nous avons été heureux de nous retrou­ver au milieu de tous nos exa­m­ens pour boire une bonne bière. Nous avons égale­ment pra­tiqué des activ­ités un peu plus sportives, avec notam­ment une ses­sion pati­nage, où notre toute nou­velle Fuchs­ma­jor a pu nous mon­tr­er ses incroy­ables tal­ents en pirou­ette, ou encore notre sor­tie à la salle de grimpe, unique­ment entre Füchse cette fois, les Burschen ayant soudaine­ment dis­paru lorsque la sor­tie a été pro­posée. Le sport n’est pas fait pour tout le monde! Ils étaient bien plus à leur aise au stamm karaoké, ou encore lors de nos vis­ites heb­do­madaires en Ale­man­nia. Cer­tains d’entre nous sont ensuite par­tis vis­iter les Autrichiens à l’occasion du bal masqué de la Rudol­fi­na à Vienne. Ils sont allés tour­ni­cot­er toute la nuit, pen­dant que les autres, de leur côté, sont sim­ple­ment retournés en cours. C’est très bien aus­si, direz-vous. Puis tout le monde s’est enfin réu­ni pour débuter le semes­tre de print­emps. Notre nou­veau prési­dent AslanX a ouvert sa pre­mière kneipe aux côtés de Poppin’sXX et de WalkyrieFM. Quelques anciens nous ont ren­du vis­ite et nous ont racon­té quelques folles his­toires de leur jeunesse sarini­enne. Ça a égale­ment été l’occasion pour la Fuchs­ma­jor de don­ner à Atha­la son vul­go. Comme la princesse de l’Atlantide, nous l’appellerons désor­mais Kida. Peut-être devrons-nous don­ner un jour un vul­go à une autre petite princesse puisque Kida a don­né nais­sance à peine un mois plus tard à une petite fille. Nous leur souhaitons tout plein de bon­heur! S’en est suivi un mois de mars bien chargé, entre de nom­breux événe­ments et les pré­parat­ifs de notre fameux bal. Les stamms valse se sont enchainés, et nous sommes tous devenus des pros de la danse de cou­ple (à peu de choses près) afin de pou­voir avancer fière­ment sur la piste de danse le moment venu. Peut-être nous sommes nous un peu marché sur les pieds, mais nous avons sans aucun doute mis tout notre cœur à l’ouvrage. Cer­tains d’entre nous se sont ren­dus une fois à Berne à la place de danser pour le stamm par­lemen­taire, rem­plaçant ain­si les musiques à trois temps par les voix mélodieuses de nos amis suisse-alle­­mands. La date du bal approchait alors à grands pas, et les Füchse ont eu la lourde tâche de chercher des dona­teurs pour la tombo­la. Sous la direc­tion de la Fuchs­ma­jor, nous avons réus­si à dégot­er de nom­breux lots, allant du mètre de shot à la réno­va­tion de cui­sine. Puis le bal est enfin arrivé! Her­mès, l’organisateur de cette grande et belle soirée, nous a fait voy­ager à tra­vers les années 90 en Alle­magne, époque de la chute du mur de Berlin. Tout le monde est arrivé dans sa plus belle tenue, avec de mag­nifiques robes et smok­ings. Après le repas et la tombo­la, Aslan et Her­mès ont ouvert la danse avec leurs cav­al­ières, lais­sant ensuite place à une large var­iété de dans­es toutes aus­si orig­i­nales les unes que les autres. La musique nous a entraînés au bout de la nuit, et même jusqu’au Cra­pule, où nous avons fini la soirée avec du cham­pagne. La Sarinia ne s’est pas reposée sur ses lau­ri­ers puisqu’à peine qua­tre jours plus tard, nous sommes retournés aux sources de notre société lors de la Roma­ni­akneipe. En com­pag­nie de l’Ale­man­nia et de la Neu-Roma­­nia, nous avons passé une très bonne soirée, bien que très peu ven­tilée. Puis la semaine suiv­ante, les Füchse se sont réu­nis pour faire un bowl­ing, pen­dant que les Burschen appli­quaient le secret du CB. Cer­tains fai­saient des strike pen­dant que d’autres avançaient leur tri­cot. Finale­ment, les Sariniens ont voy­agé un peu. Nous sommes allés ren­dre vis­ite à nos jeunes amis bul­lois, puis nous sommes allés à Ein­siedeln pour une vis­ite guidée du monastère ain­si que du scrip­to­ri­um. Enfin, un petit détache­ment s’est ren­du jusqu’à Inns­bruck à l’occasion du Fuch­sen­reise, avec l’objectif clair de bat­tre le plus d’Allemands et d’Autrichiens pos­si­ble en duel de bière. Le nom­bre pré­cis de duels rem­portés n’a pas été retenu par les par­tic­i­pants. Nous attaquons désor­mais la deux­ième par­tie du semes­tre avec une grande moti­va­tion. D’importants événe­ments vont avoir lieu pour nous et nous avons tous hâte d’y être, car nous n’avons aucun doute sur le fait qu’ils seront aus­si intéres­sants qu’amusants.  Ludi­vine Penseyres v/o Vinci

Chronique de Haïku — Civitas 1/2023–2024

L’automne arrive, et avec lui l’incontournable Foire du Valais. Notre Senior, digne Valaisanne, n’a pas pu résis­ter à l’envie d’organiser un stamm à cet endroit, ce qui a mené quelques novices sariniens en cette terre sainte. À peine quelques jours plus tard, les Füchse se sont réu­nis lors d’un Fuch­sen­stamm, durant lequel nous avons pu accueil­lir la sig­na­ture d’un nou­veau Spe­fuchs! Il nous a ensuite accom­pa­g­né à notre soirée de l’Apéri­tif d’automne où il a pu ren­con­tr­er de nom­breux Anciens que nous voyons plus rarement. Ça a été l’occasion de féliciter Aslan et Ami­ral pour leur élec­tion au CC, mais aus­si Amadeus pour la nais­sance de son enfant et de souhaiter son anniver­saire à Chindà. WalkyrieX a égale­ment présen­té l’Active et son pro­gramme à toutes les vieilles casseroles présentes; Vin­ci s’est vu recevoir son nou­veau vul­go, Haïku; et tout s’est évidem­ment ter­miné par le tra­di­tion­nel apéri­tif dîna­toire. Durant le stamm suiv­ant, nos amis Neu-Roman nous ont rejoint pour un Blind­test mul­ti­cul­turel. C’est le Kram­bam­bu­li qui est ensuite arrivé. La soirée a été ryth­mée par la remise de vul­go de Nico­las, que nous appellerons désor­mais Corvus, la Fuch­si­fi­ca­tion de Guil­laume et la Burschi­fi­ca­tion de Mona­co. Notre nou­velle Bursch n’a pas démérité, puisqu’elle a rem­pli les fameux 12 travaux de Mona­co, pas­sant du poème d’amour au net­toy­age de Fass (en pas­sant par les cours­es de Nopo). Papa Ami­ral était très fier. Finale­ment, nos druides nous ont servi un déli­cieux kram­bam­bu­li, avant d’aller se per­dre dans les rues de Fri­bourg jusqu’au petit matin.  Ce bout de semes­tre se ter­mine par le voy­age à tra­vers l’Europe organ­isé par les Füchse. L’Orient Express nous a emmenés de Paris à Con­stan­tino­ple, avec quelques escales assez mou­ve­men­tés en chemin. Cer­tains Burschen se sont munis de faux bil­lets que les con­trôleurs de train n’ont pas man­qué de remar­quer. Défilé de mode, con­cours de danse, énigmes; les Burschen ne se sont pas ennuyés lors de ce long voy­age emblé­ma­tique. Cet événe­ment a mar­qué la fin du mois d’octobre, ain­si que la moitié du semes­tre. On ne peut que se réjouir d’en vivre la deux­ième par­tie, après tous ces événe­ments chaleureux. Ludi­vine Penseyres v/o Haïku

Chronique de Haïku — Civitas 5/2022–2023

Après un semes­tre de print­emps bien chargé, nous avons accueil­li l’été avec bon­heur. Il y a eu la belle Kneipe de clô­ture de fin juin, puis nous nous sommes tous envolés aux qua­tre coins du monde, pour prof­iter du soleil. Nous étions alors tous bien reposés pour atta­quer la Fête cen­trale, début sep­tem­bre. Avant cela, cer­tains se sont vus en douce durant les vacances afin de se pré­par­er con­ven­able­ment pour ce week-end, c’est-à-dire en buvant des bières bien sûr. Puis nous nous sommes don­né ren­dez-vous à Wil, bien que cer­tains avaient une légère avance d’une journée sur les autres. «La Fête cen­trale, c’est qua­tre soirs, pas un de moins» vous dirait Bone­m­ine. Nous pren­drons note pour l’année prochaine, pour une fois ce sera proche de chez nous. Mais pour cette année, c’est avec plaisir que nous sommes allés nous per­dre en terre bour­bine pour boire des ver­res. Surtout que nous savions que la Sarinia allait avoir l’occasion d’être par­ti­c­ulière­ment fière d’elle-même le same­di après-midi; deux de nos mem­bres, Nico­las Vau­dano v/o Aslan et Benoît de Mes­tral v/o Ami­ral, se sont présen­tés (et ont été élus) respec­tive­ment à la Prési­dence cen­trale et au Comité cen­tral. Autant vous dire que nous étions très heureux. Les bou­chons d’une dizaine de bouteilles de cham­pagne ont sauté dès la fin de l’Assemblée générale, voir même un peu avant. Le soir même, nous nous sommes réu­nis pour le tra­di­tion­nel Ton­neau sarinien, cachés quelque part en ville, à peu près à l’abris des socié­taires de pas­sage. WalkyrieX en a prof­ité pour nous présen­ter le pro­gramme du semes­tre d’automne. Puis nous sommes retourné sur la place de fête pour finir la soirée en beauté. Le lende­main, cinq de nos Füchse ont été reçus dans la SES, et deux de nos Anciens, mem­bres depuis main­tenant 50 ans, ont reçu leur Band de Vétéran. Puis nous sommes tous ren­trés, cha­cun notre tour, en terre Fri­bour­geoise, sauf Bone­m­ine évidem­ment qui est restée au moins jusqu’au lun­di. Quelques cartes postales ont été envoyées, grâce au beau tra­vail d’équipe de Farinet et Mona­co, à dif­férents Anciens qui n’ont pas pu se déplac­er jusqu’à Wil. Puis est arrivée la Kneipe d’ouverture, présidée par l’absolue WalkyrieX accom­pa­g­née du docte AnduinXX et de l’inébranlable Cincin­na­tusFM. Ça a été l’occasion d’accueillir un nou­veau Fuchs, Karak, au sein de nous rangs. La Sarinia se porte vrai­ment bien au niveau de ses effec­tifs et nous en sommes vrai­ment très recon­nais­sants. Le week-end suiv­ant a été pour les Füchse l’occasion d’aller à la ren­con­tre de la Ludovi­cia, à Augs­bourg. Après de longues heures de train, ils ont pu échang­er avec eux lors d’une Keuzkneipe aux chan­delles organ­isée par la société sur place. C’était vrai­ment une superbe soirée, durant laque­lle les Füchse ont pu décou­vrir de légères dif­férences avec notre pro­pre cou­tu­mi­er. Puis le stamm «bien­v­enue» est arrivé, où quelques intéressés sont venus boire un verre avec nous, et il sem­blerait bien que cer­tains étaient motivés à revenir! Finale­ment, pour rem­plir cet agen­da sarinien déjà bien chargé, nous sommes allés assis­ter à la messe de ren­trée à la cathé­drale. Notre délé­ga­tion nous a fière­ment représen­tés durant cette belle céré­monie. Les pre­miers événe­ments passés, il nous reste encore un joli pro­gramme à vivre durant les semaines à venir. Pour finir, un petit rap­pel de notre devise du semes­tre: Pugna, signa et per­se­vera, comme dis­ait France Gall. Ludi­vine Penseyres v/o Haïku

Chronique de Caprice — Civitas 2/2023–2024

Le semes­tre con­tin­ue mal­gré l’arrivée du froid en terre fri­bour­geoise et déjà il est l’heure de charg­er pour le Dies Aca­d­e­mi­cus ! L’anniversaire de notre chère uni­ver­sité est hon­oré par Cinc­in­tan­nus et ses Fuch­sen, Bal­dur et Corvus, aux côtés des autres sociétés de la place. Peu après, nous avons fait escale un same­di soir à St-Mau­rice pour une Kreuzkneipe con­viviale avec l’Agau­nia et la Gréviria, rem­plie de rires et de sourires. Notre senior Walkyrie nous a ensuite mené à la ren­con­tre d’un Fri­bourg moyenâgeux à l’espace 1606 que nous avons eu plaisir de vis­iter, allant à la ren­con­tre de sor­cières, bardes ou mer­ce­naires grâce à la fameuse maque­tte de la ville de Fri­bourg. Un moment de ren­con­tre suivi d’une bière (ou de plusieurs) pour les act­ifs ! Le stamm suiv­ant fût précédé d’un bil­let de notre fuch­sine Névé, mêlant la sci­ence à l’amitié durant ce semes­tre bien rem­pli. Déjà décem­bre est là, tout comme notre cher St Nico­las ! Les Fuch­sen ont, pour cette occa­sion, con­coc­té un petit réca­pit­u­latif de l’année sous forme d’une inter­view ludique, afin de remé­mor­er à tous les agréables soirées passées les uns avec les autres. Le père fou­et­tard de retour, il a pu don­ner des coups de fou­et aux méri­tants comme les trois Scheiss­fuch­sen Arcane, Scapin et Wag­n­er ! Ceux-ci ont dû trou­ver un jury pour leur chas­se aux sor­cières qui n’eut que peu de suc­cès, puisque la magi­ci­enne fût acquit­tée et que per­son­ne n’a fini sur le buch­er. Les réjouis­sances de la soirée con­tin­uèrent de bon train « jusqu’au bout de la nuit ». Le lende­main, les Fuch­sen présents purent servir le vin chaud aux anciens ain­si que con­stru­ire des bon­hommes de neige. Les absents, quant à eux, écopèrent d’une pro­duc­tion. Puisque jamais deux sans trois, la St-Nico­las se pro­longe jusqu’au mer­cre­di suiv­ant avec une Kreuzkneipe en com­pag­nie de notre société sœur l’Ale­ma­nia, ain­si que de la Leon­i­na. Les act­ifs ont pu boire de tout leur soûl, manger cac­ahuètes et man­darines, et s’amuser tous ensem­ble. Avec une note un peu plus amère, les sariniens se sont rejoints le 6 décem­bre 2023 pour l’hommage funéraire en l’honneur de Met­ua, suivi d’un Trauerkom­mers durant lequel fût célébré un Toten­sala­man­der. Paix à son âme. Après toutes ces allé­gress­es, la fin du semes­tre approche et voilà l’heure d’élire un nou­veau comité ! La con­cur­rence fût rude avec un can­di­dat de dernière minute… Nous pûmes ensuite nous réjouir lors de la Kneipe de clô­ture, prof­iter des ton­neaux payés, et féliciter le comité élu : Anduinx , Mona­coxx ain­si que Scap­inFM et Wag­n­erxxx , qui nous promet­tent un semes­tre cul­turel sym­pa­thique. Cette soirée fût aus­si la Burschi­fi­ca­tion d’Haïku, qui a dû pour l’occasion dessin­er la car­i­ca­ture de trois de nos mem­bres en guise de char­riage. Ses œuvres ont ensuite été mise aux enchères dans le rire et la bonne humeur. La pre­mière prési­dence du comité fraiche­ment élu fût celle du stamm Noël, ponc­tué d’un ton­neau pour la nais­sance de la fille d’un de nos anciens et d’un échange de cadeaux dans la bonne humeur ambiante. Le temps est alors aux révi­sions et aux exa­m­ens, avec un inter-semes­tre calme. Les act­ifs se sont retrou­vés à divers­es occa­sions afin de boire des ver­res avec d’autres socié­taires de la place de Fri­bourg, faire du patin ou boire un café entre les révi­sions. Cer­tains se sont même exilés en terre autrichi­enne pour le bal de la Rudol­fi­na Red­oute, alors que d’autres ont fait le tra­jet jusqu’à St-Mau­rice pour la tra­di­tion­nelle Kneipe de Car­naval de l’Agaunia ! Désor­mais, le début de semes­tre de print­emps nous mon­tre enfin le bout de son nez. Il sera, à n’en point douter, rem­pli de moments fes­tifs et chaleureux. Ange­line Mon­nat v/o Caprice